Visite de la maison n°1

Une fois la maison en vue, je sortis la clé de ma poche. Je me plantais devant la porte et à ma grande surprise, elle était ouverte. Je rentrais à l'intérieur de la maison. Le petit hall d'entrée contenait un porte-manteau (vide, bien évidemment !). J'enlevais ma veste et l'accrochais au porte-manteau. Le hall d'entrée débouchait sur un couloir qui se divisait en deux. A droite, une charmante cuisine traditionelle, à gauche un salon. Il était pas très grand mais très chaleureux avec deux canapés de deux places disposés en face à face et une table basse entre les deux. A côté du salon, il y avait une pièce qui ressemblait à une salle à manger composée d'une table grande ronde avec 5 chaises. Les murs étaient de couleur beige et ils étaint démunis de décoration. A la fin du couloir, une porte terminait ce dernier. C'était sûrement la chambre. J'hésitais à entrer.
Je ne sais pas pourquoi mais j'avais l'impression de violer l'intimité des gens qui avaient habités ici avant de mourrir.

J'entrais me dirigeais vers sa futur chambre. Je passais le couloir et ouvris la porte de sa chambre. Je m'assis sur le lit situé au fond de la pièce, colé au mur en dessous de la fenêtre. La chambre était spacieuse pour une seule personne : e lir sur lequel j'étais assis, un bureau de bois situé sur le pan de mur droit juste en face d'une grande armoire. Les murs étaient de couleur beige, et le sol, en parquet flottant chène. Beau contraste de couleur ! Quand la porte était ouverte, elle se plaquait contre le mur de gauche suivie de l'armoire.
J'entendis par la suite, la porte d'entrée s'ouvrire. Est-ce elle ou simplement le vent qui avait ouvert et refermer violament la porte ? J'espèrais sinèrement que ce soit elle ! Je me levais juste. Je sentais sa présence devant la chambre, elle semblait hésitante. J'avais omis de lui dire que j'avais construis ces maisons, bien après que la ville soit déserter... Elle devait surement croire que d'autres gens avaient habités ici et qu'elle allait vivre dans une maison qui avait été, jadis, habité par des personnes à présent six pieds sous terre, ou encore dans ce monde mais introuvable ! Je me mis devant la porte, espèrant qu'elle ne l'ouvre pas d'un coup et que je me la prenne en pleine tête ! Je sentais toujours sa présence derrière cette porte. La poignée bougeait, mais se stoppait quelque secondes plus tard. La porte s'ouvrant vers l'intérieur, je pris la poignée et ouvris la porte. Elle était bien là, devant moi, comme paralysée ! Je la pris dans mes bras ( bizarre... ). Je me reculais et lui montrais un doigt accusateur.

_ Ne me fais plus jamais ça ! Si tu voulais manger en paix, il fallait me le dire, je serais aller dans mon bureau et tu m'y aurais retrouver ! Réfléchie ! Tu n'imagine même pas la peur que j'ai eu ! Je suis restée seule pendant de longues années, et maintenant qu'il y a quelqu'un... Si tu pars, je serais infinément triste ! Ne me refais plus jamais ça ! Promet le moi !

Mon doigt se baladais sous son nez, pour l'isitez à bien comprendre ce que je racontais...

Juste au moment où je m'apprêtais à ouvrir la porte, celle-ci s'ouvrit en grand pour laisser apparaître Fumiko. Elle m'étreignit rapidement et me passa un petit savon sur le fait que j'étais parti sans la prévenir. A ce moment, elle me rappela ma mère, qui, quand je me perdais dans les bois (puisque nous habitions une maison isolé en plein milieu d'une forêt) et me retrouvait, me faisait un gros calin puis me passait un savon, en me répétant mainte et mainte fois que je devais la prévenir quand je sortais de la maison. J'eus les larmes aux yeux car trop de souvenirs revenaient à la surface d'un coup. J'essayais tant bien que mal de les refouler, de les enfouir au fond de ma mémoire, si petite qu'elle soit.
Je baissais la tête et laissais mes cheveux tomber sur mon visage pour éviter que Fumiko voit que j'avais les larmes aux yeux. Car quand un vampire pleure, il pleure des larmes rouges sang.

Elle s'excusait et baissait la tête. Je mis les poings sur les hanches, et vis une goutte rouge sang s'écraser à mes pieds. Pleurait-elle ? Oui, car les vampires, d'apès certain livre à la Médiathèque, les vampires pleuraient des larmes rouges.
Je levais les yeux vers le planfon, et la repris ddans mes bras. Je lui répétais que ceci n'était pas grave, et qu'elle n'avait pas de raison de pleurer. Je lui pris le menton entre mon index et mon pouce et la regardais. Avec mon autre main, j'essuyais ses larmes restantes. Si elle pleurait, j'allais pleuré, même si je n'ai aucune idée de la raison pour laquelle elle pleurait. Je la fit me regarder et lui dis doucement et avec ma plus belle voix :

_ C'est pas grave Ana, mais previens moi dans ces cas là. J'ai eu peur ! La forêt n'es pas un très bon endroit pour manger tu sais. Les esprit d'ancien militaire hante ce lieu...

Je me souviens encore, qu'à l'époque, je les connaissaient et qu'ils étaient d'une grande générosité et d'une incroyable bonté avec chaque être de ce pays. La guerre les avaient emporter. Ils étaient partie trop vite eux aussi.
Je lui souris.

_ Alors, comment trouve tu ta nouvelle maison ?

Je la lachais, et me postais devant elle.

Elle essuyait mes larmes qui étaient tombées contre mon gré et me prit une nouvelle fois dans ses bras. Elle ne savait pas pourquoi je pleurais mais elle me réconfortais, ça en disait long sur son caractère...
Je ne savais pas comment lui dire que je ne pouvais pas accepter cette maison si grande. Je hésitais encore quelques instants, prit une grande inpiration juste pour me calmer et finit par me lancer :
Ça me génais de lui demandais ça. Je doute fort qu'elle veuille bien que je dorme avec elle mais je me sentais vraiment bien avec elle. J'avais l'impression de la connaître depuis toujours. En me réconfortant, elle c'est comportée comme la grande soeur que j'ai toujours rêvé d'avoir. Malheureusement, je suis fille unique.

Une place chez moi ? Certainement ! Avec la plus grande maison de la ville, oui, j'avais de la place ! Ma maison comportait : 3 salles de bain, 2 salles à manger, un immense jardin, une terrase donnant sur ma chambre à l'étage et j'en passe !

_ Bien sur ! Il y a assez de place pour nous deux !

Je lui souris de nouveau. Je me dirigeais vers la salle à manger. Je mis les clefs de ma maison sur la table de verre, et cola les paumes de mes mains les unes contre les autres, et incanta d'ancienne formule : " Milites norfom cor ".
Un faisseau de lumière s'abatie doucement sur la table, sur mes clefs. Deux secondes plus tard, la copie exact des clefs se retrouvait à côté des vrais. Je pris les toutes faites, et les miennes, puis retournis dans la chambre. Je les lui tendis et rangeais les miennes.

_ Alons, viens, je vais te montrer ta nouvelle maison...


Fin ( suite " Maison de Fumiko et Anastasia " )